(Test) Gris sur PC

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Cela faisait un moment que je n’avais pas testé de nouveau jeu et pour cause, ma vie quotidienne est devenue chronophage. Mais il était hors de question pour moi de rentrer dans un quotidien barbant et de ne plus se faire surprendre. Par chance, le jeu video GRIS des studios espagnols Nomada est passé devant mes yeux. Disponible depuis le 13 décembre 2018 sur PC (via la plateforme Steam) mais aussi sur Nintendo Switch, ce petit jeu de plate-forme indépendant produit par Devolver Digital, est encore une véritable claque artistique.


Premier jeu de Nomada Studio, cette petite compagnie ne se compose pas seulement de développeurs mais d’un éventail d’artistes avec en tête Adrian Cuevas (programmeur 2D & 3D) et Roger Mendoza qui ont un jour rencontré le dessinateur Conrad Roset (ses artworks sont à tomber!). Ce dernier souhaitait vraiment voir ses illustrations devenir un jeu video. Le résultat est aujourd’hui disponible pour vous, magnifiquement emballé par le compositeur et musicien espagnol Berlinist dont l’univers nous plonge dans un croisement entre Yoko Kanno et Yann Tiersen, entre mélancolie et espoir. J’ai très souvent l’impression d’être dans Wolf’s Rain (pour les connaisseurs)….


Based in Barcelona, Nomada Studio is composed by experienced developpers and artists outside video games with disciplines in illustration, painting and graphic design. Featuring art from noted artist Conrad Roset and the music from Berlinist, GRIS is their debut title as a team. And it’s a beautiful world full of poetic level, which made me thinking of the game Journey. GRIS is a platform-adventure game in a world of colours and so much more…


Dans un monde étrange et fantaisiste, une jeune fille vêtue d’une longue cape se réveille et doit faire face à une longue quête pour retrouver sa voix. Explorant déserts, souterrains, mers et cieux à travers un gigantesque complexe de sanctuaires peuplé de mystérieuses statues, la jeune héroïne va devoir se combattre et vaincre sa noirceur, afin d’accéder enfin à la paix.

Gris is a hopeful young girl lost in her own world, dealing with a painful experience in her life. Her journey through sorrow is manifested in her dress, which grants new abilities to better navigate her faded reality. As the story unfolds, Gris will grow emotionally and see her world in a different way, revealing new paths to explore using her new abilities.

   

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Les niveaux sont tous plus poétiques les uns que les autres, jouant avec la simplicité géométrique des formes, les ombres et les matières. Tantôt solide, tantôt acqueux, les plateformes peuvent aussi disparaître à leur guises. Quand aux personnages rencontrés, ils sont touchants que ce soit par la beauté de leur animation ou par leur apparence farfelues. Je n’ai pour l’instant joué qu’une petite demi heure donc c’est encore frais mais on se laisse vite prendre par l’univers mystique dans lequel Gris évolue. Ne serait ce que l’introduction, où l’on découvre un monde en noir et blanc (c’est à dire gris, pour les néophytes), la couleur naissant au fur et à mesure que l’on avance. Outre la dimension artistique, il y a une vraie volonté de faire appelle à nos sens et à notre émotion en nous amenant à ressentir certaines choses en fonction des différents tableaux et à nous faire notre propre idée, l’absence de narrateur y étant pour quelque chose. On sent le mal-être qui ronge notre héroïne sans pour autant comprendre sa pathologie. En tout cas, c’est comme ça que je le ressens ^_~

 

  

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Côté gameplay il n’y a rien de transcendant, c’est plus que simple… et c’est tant mieux car ce n’est clairement pas le but de ce jeu! Donc les amoureux de la gâchette, passez votre chemin. Néanmoins, les capacité de Gris vont évoluer, sa cape étant sa meilleure protection. Elle lui permet d’augmenter ses déplacements et sa capacité de vole mais surtout de devenir une sorte de caisson de protection, très pratique lorsqu’elle chute ou lorsque des vapeurs toxiques semblent inévitables.

Véritable oeuvre d’art interactive, le jeu est cependant prévu pour ne durer que 3h et c’est bien dommage. Néanmoins on ne peut qu’apprécier le travail fourni. Gris est une pépite dans l’univers du jeu indépendant! Jetez vous dessus, dés que vous avez quelques heures de disponible ^_~ En tout cas, c’est clairement une société que nous allons suivre car si Nomada était surtout connu pour ses jeux AAA, le studio vient de rentrer dans la court des grands. Et si vous n’êtes pas encore convaincu, voici le trailer:

 

 

La p’tite minute à Oto: on apprend beaucoup de choses via le twitter des Studios Nomada. Par exemple, les créatures de la forêt (qui me font totalement craquer) sont inspirés des Kodama de Ghibli. Vous savez? Ces petits humanoïdes à l’air mélancolique qui vivent eux aussi dans la forêt ^_~

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2 Responses to “(Test) Gris sur PC”

  1. Xavier Odu dit :

    Ce jeu est magnifique, une claque visuelle. Merci pour la découverte qui fait bien envie. Je me demande si je ne vais pas passer par le tiroir caisse moi aussi. Merci

    • Otohime dit :

      De rien.. les indé c’est comme les artisans, il faut en parler.
      Et si en plus ça sort de l’ordinaire, je fonce :p

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